Publié le 29 janvier 2025 Mis à jour le 18 février 2025

Avec la philosophie et la psychanalyse cette table ronde interroge l’universel. Arendt, Bataille et Lacan aideront à trancher dans les usages de cette notion galvaudée dont le sens est devenu nébuleux. Si l’universel n’est pas un mot du droit du plus fort, de quoi parle-t-on ?

De 14h à 15h30

Date(s)

le 21 mars 2025

Lieu(x)

Centre des colloques

Auditorium 150
Place du Front populaire, Aubervilliers

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Type(s) d'évènements

Dans la reprise qu’il fit de la pièce Le Précepteur, Brecht met en scène un maître qui discourt avec emphase sur la liberté de l’homme au moment même où il refuse d’augmenter les gages qui permettraient à son domestique d’aller s’amuser en ville. L’universel n’est-il pas menacé du même risque : être le travestissement d’une domination ? 

Nous sommes contemporains d’un réajustement de la notion d’universel qui doit nous arrêter : l’universel semble d’un côté mû par son opposition tranchée aux particularismes (de la religion ou du choix sexuel par exemple) au regard de laquelle il ne tarde toutefois pas à apparaître dans toute la crudité particularisante de ses conditions historiques et de ses exigences idéologiques ; d’un autre côté, il demeure la condition nécessaire de tout humanisme, et de toute théorie anthropologique portée par des idéaux pratiques. Dans ces conditions, sur quoi appuyer aussi bien une critique qu’une défense de l’universel ? 

Avec : 
  • Diane Scott : psychanalyste et critique ; directrice de programme au CIPh
  • Barbara Zauli : philosophe, enseignante à l’Université Paris8, Paris Cité et dans le secondaire, vice-présidente et directrice de programme au CIPh 
  • Julien Rabachou est philosophe, enseignant en classes préparatoires littéraire et scientifique au Lycée Faidherbe de Lille et directeur de programme au CIPh.
Cette table-ronde est proposée par le Collège international de philosophie (CIPh).