Le thème de cette troisième édition sera "Pourquoi travailler ?".

Intergénérationnel et interculturel, le Printemps des Humanité intègre autant les enjeux nationaux et internationaux que les spécificités, les problématiques locales. Dans une dynamique participative et festive, cet événement, ouvert à toutes et tous, offre un espace de parole et d’action à tous les participants à travers l’expérimentation de nouvelles formes de discussions et de débats, ainsi que des activités artistiques et culturelles. 

La programmation de cette nouvelle édition est placée sous la responsabilité du Conseil Scientifique du Campus Condorcet et d’un comité éditorial composé de : Danielle Tartakowsky, Xavier Vigna, Corinne Vercher-Chaptal et Pierre-Paul Zalio.
 

Thème de l’édition : « Pourquoi travailler ? »

Émancipation ou aliénation ? Fin du monde ou fin du mois ? Le travail a longtemps été perçu comme un socle de l’organisation sociale, un levier de libération, un marqueur d’identité et un vecteur d’intégration. Mais que reste-t-il aujourd’hui de cette promesse ? Alors que les bouleversements technologiques, écologiques et économiques redéfinissent nos modes de vie, nos modèles de production et nos attentes collectives, le travail semble traversé par des tensions profondes : quête de sens, accidents du travail, souffrance psychique, inégalités dont celles de genre, montée de la précarité, remise en cause du salariat, injonctions à travailler plus et aspiration à une vie plus équilibrée.

Cette 3ᵉ édition du Printemps des Humanités entend interroger la place qu’occupe le travail dans nos sociétés contemporaines : son rôle dans la construction des liens sociaux, ses valeurs implicites ou revendiquées, son organisation en constante transformation. Elle se donne aussi pour ambition de penser ses mutations, ses zones grises et ses problématiques dans une perspective globale, en interrogeant leur pertinence dans différents types de contextes : éclatement des statuts, nouvelles formes d’emploi, pression sur les conditions de travail, automatisation, externalisations, généralisation des logiques de rendement… autant de réalités qui affectent le sens même du travail, à l’origine de mobilisations pour le défendre et le transformer.

Dans une perspective ouverte et pluraliste, en croisant les approches des sciences humaines et sociales, des arts et de la littérature et en interrogeant ses représentations collectives, le festival Printemps des Humanités du Campus Condorcet propose un espace de réflexion sur ce que travailler veut dire aujourd’hui et invite le plus large public au débat. Pourquoi travailler ? Pour qui, et comment ? Peut-on encore imaginer un avenir du travail qui ne soit ni résignation ni simple prolongement du modèle actuel, mais un projet à repenser collectivement à l’aune des défis sociaux, écologiques et démocratiques qui nous concernent tous ?

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